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Une vie fleurie

25 janvier 2013

Il suffira d'une étincelle.

Qui n'a jamais rêvé d'être un oiseau ? Déployer ses ailes, s'envoler, jouer avec le vent... Observer le monde avec des yeux empreints de mille vérités.

 

 Je me demande où va le monde. Je le regarde, et je ne le comprends pas. Alors je laisse mon esprit vagabonder parmi les oiseaux. Notre imagination connaît-elle des limites ? J'ai envie, et besoin, de croire que non. Car en tant que grande idéaliste de surcroît, je sais déjà que je ne trouverais jamais ce que je cherche, mis à part à travers mes rêves.

J'ai presque terminé, pour la 3e fois déjà, les trois trilogies de mon auteur favori. Cette fin m'effraie, je la retarde au maximum, ne m'octroyant que trente minutes de lecture par jour, histoire de savourer. Avec ces livres, je découvre un monde incroyable, semblant être fait pour moi. Peut-être faudra-t-il que je crée un jour le mien, à travers mes mots. Me lasserai-je un jour de ces livres, que je lis et que je relis chaque année avec la même adoration ? Je crois sincérement que notre aptitude à nous émerveiller ne dépend que de nous, de notre ouverture d'esprit, de notre soif de beauté...

 Je ne suis pas une éternelle insatisfaite, comme l'on pourrait le croire en lisant mes écrits. J'aime aussi les petits plaisirs de la vie, le cinéma, une couette bien chaude, l'odeur du pain d'épices qui cuit, le bruit que fait les gouttes en tombant au sol... Cependant, la solitude ne me dérange pas, je n'ai pas une ambition démesurée et je ne recherche pas la gloire, le jugement des autres m'importe peu.

Je n'aspire qu'à une seule chose.

Infiniment précieuse.

Terriblement rare.

La Liberté.

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7 novembre 2012

Qu'est-ce que tu fais ? J'attends Noël.

J'attends Noël.

Certaines personnes attendent l'été, les soldes, ou encore l'homme de leur vie. Moi chaque année, inlassablement, j'attends Noël.

Bien sûr, ce ne sont pas les cadeaux qui m'intéressent, cela va bien au-delà de ça. J'adore toute la période de Noël : la nuit à 16h30, le froid glacial et piquant qui nous fait nous regrouper autour d'un bon feu de cheminée, l'ambiance étonnamment chaleureuse de part la famille réunie, la neige qui tombe dru... J'aime me creuser la tête pendant des semaines pour essayer de faire plaisir à tout le monde. Faire au moins un gâteau par jour, les repas qui durent toute l'après-midi, la douceur qui flotte dans l'air, le fait de pouvoir relire mes livres préférés sans que personne ne trouve rien à redire...

Tout ça me fait rêver.

 

 

On dit que Noël est devenu une fête commerciale, mais je ne suis pas de cet avis. Il est indubitable que c'est une période d'amour, de paix, et de bienveillance. Cette nuit du 24 décembre, rien ne peut nous arriver, nous sommes ensemble, entourés par des gens qui nous aiment et que nous aimons, et nous profitons de ce bonheur que nous savons éphémère, car dès le lendemain, la magie commencera à s'envoler en attendant l'hiver prochain... L'ironie réside dans le fait que, quand j'étais plus jeune, je trouvais cette période déprimante et nostalgique, justement parce qu'elle ne durait qu'un certain temps. Mais en grandissant, j'ai compris que cette magie est décuplée par le fait qu'elle n'a qu'un temps... J'ai appris à savourer cet instant-là, ce bonheur volatil mais fidèle chaque année.

Noël est le phare de mon année.

29 août 2012

L'histoire commence au-delà des mots.

 

J'envie les gens qui ont une vocation. De celle qui vous prend aux tripes, vous retourne le coeur, fait vibrer votre âme. Et alors qu'importent les embûches, les crises de nerfs, et les larmes, car au bout du compte, ça en aura valu la peine. Mais ce n'est pas mon cas. J'ai des rêves, bien sûr, qui n'en n'a pas ? Mais je m'efforce de rester réaliste, et j'essaie de trouver ma voie. Peut-être que tout n'est question que de timing ? Que tout arrive en son temps...

Je suis dans la brume.

 

Je ne veux pas être dans l'à-peu-près, je ne souhaite pas me lancer dans quelque chose sans y croire vraiment. Je n'en vois pas l'intérêt. J'ai besoin de voir un sens dans ce que j'entreprends. On me répète que je suis jeune, que j'ai le temps, que je suis trop exigeante. Mais je ne suis pas d'accord, c'est important, c'est mon avenir qui est en jeu. C'est le sens que je vais donner à ma vie. J'ai envie de me lever tous les matins avec le sourire, d'être enthousiasme dans ce que je fais, d'y mettre tout mon coeur et de m'épanouir. Ce n'est pas être exigeant, c'est tenter de vivre en harmonie avec soi-même. L'avis des autres m'importe peu...

Et même si encore une fois, je suis idéaliste et que je risque de faire face à de nombreuses déceptions, ça m'est égal.

Au moins, j'aurais essayé.

 

4 août 2012

Parfois, il suffit d'un simple battement d'ailes.

J'ai l'impression d'être ailleurs. Je me lève tous les matins, et je n'ai qu'une hâte : celle d'arriver au soir pour pouvoir me recoucher et me dire qu'une nouvelle journée vient de se terminer. C'est irrationnel évidemment. Je n'ai à me plaindre de rien, et pourtant je me trouve dans une langueur monotone, dans une torpeur dont je n'arrive pas à sortir. J'ai oublié tout ce pour quoi je me battais. Je me traîne dans ce mois d'août, essayant de ne pas penser à cette nouvelle année qui m'attend, à ce que le mois de septembre me réserve comme surprises. Cela me semble tellement loin, tellement flou.

 

Paradoxalement, c'est dans ces moments de torpeur où j'ai l'impression d'être le plus en accord avec moi-même. Je suis en introspection, dans mes pensées, avec mes idéaux pour me tenir chaud. Je regarde le monde et je ne le comprends pas. Bien sûr, je suis une incorrigible idéaliste, avec le lot de déceptions et de naïveté que cela peut entraîner... Mais ça me plaît. J'aime lire des livres si beau, si empreint de vérité que je me prends à rêver. Parfois, j'ai même l'impression qu'un événement inoui, de ceux qu'on ne trouve que dans les fictions, va se produire.

Les écrivains sont les seuls êtres à vivre leurs idéaux. Ils inventent d'un bout à l'autre un monde, une vie qu'ils façonnent à leur guise.

Quoi de plus beau ?

9 juillet 2012

Je m'en fous, j'veux partager ton ciel.

 

Enya fait partie de ces gens qui embellissent la vie.

Ce fut 7 jours formidables. 7 jours qui auraient dû durer toute la vie. Un point tel, que le jour du départ, il faut tout réapprendre. Il faut dire que cette amitié est incroyable. Il y a des personnes comme ça, qui vous touchent instantanément et dont vous ne pourrez plus jamais vous passer. Un lien se crée. Je finis ses phrases, on pense toujours aux mêmes choses en même temps, on a tellement de points communs qu'on a l'impression de se connaître depuis toujours. Et pourtant ce n'est pas le cas... Mais qu'importe ?

 

 

Enya, tu es un vrai poème. Un hymne à la vie. Une ode à la joie.

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23 juin 2012

Il y a des jours où je voudrais vivre dans une comédie musicale.

/

 

Notre existence est-elle logique ? J'ai beau chercher, il y a de nombreuses choses qui m'échappent. Pourquoi sommes-nous loin des gens que nous aimons ? Toujours dans l'attente de retrouvailles qui, il faut l'avouer, sont généralement éclatantes de bonheur. Mais ensuite, il y a le départ. Alors c'est vrai, c'est officiel : rien ne dure donc jamais ? Je déteste les départs. A chaque fois, j'ai l'impression qu'il y a une part de moi qui s'en va. Je ne sais pas ce qui est le plus dur, être celui qui reste ou celui qui s'en va...

Il y a une question qui perdure, qui me taraude, qui me titille : que se passerait-il si, d'un seul coup, tout le monde était heureux en même temps ? Il se peut que ce soit la fin. Plus de demande, plus de besoin, l'économie qui s'écroule. Mais qu'importe, puisque nous serons entourés de gens qui nous aiment, et que nous aimons. L'apocalypse ? Probablement, car, en définitive, apocalypse signifie révélation.

On dit parfois que le bonheur constant en deviendrait presque lassant. Je ne suis pas de cet avis. L'épanouissement personnel, l'harmonie, la satisfaction, mais qui refuserait ça ? Il semblerait que le bonheur fasse peur, car tout paraît trop beau, et qu'on se retrouve à attendre patiemment l'instant où notre univers s'écroulera. Vous avez remarqué que les séries à succès sont celles qui usent et abusent de leur côté dramatique ? Quand un personnage meurt, le taux d'audiences explose ! Comment expliquer cela ? Avons-nous à ce point le goût du drame ? J'espère sincèrement que non.

Le bonheur est l'ultime signification de tout.

8 juin 2012

I'm standing still.

Je ne sais que dire.

La seule phrase qui me vient ne tête, c'est : Tout ça, pour ça. Tout ce stress, cette pression, ce travail, cet engagement, tout ça pour 20 petites minutes frustrantes et déstabilisantes. 20 minutes dont je suis sortie hébétée, bouche bée, sans voix. Bien sûr, on me répète que je ne suis pas objective, qu'il faut y croire, que les résultats n'ont pas encore été prononcés. Mais c'est tout comme.

Alors j'attends. Je ne sais pas ce que j'attends, mais j'attends. Un signe, une évidence, une lueur d'espoir. Je regarde le ciel, en écoutant Standing still, de Roman Lob. Les nuages défilent, et j'espère secrètement qu'ils enmèneront avec eux tous mes maux.

Le vent l'emportera.

 

28 mai 2012

La vie trouve toujours son chemin.

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Ce week-end, des sirènes ont débarqué dans ma piscine. 

Ce week-end fut grandiose.

Ce week-end n'aurait pas du avoir de fin.

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Ce week-end, Marie et Pauline sont arrivées dans une tornade de rire, de bonne humeur et de sourire. La vie quoi.

Ce week-end fut rempli de phrases insensées "Sens-toi fontaine!",   "Ce qui fait que je suis unique ? On peut faire le tour de mon poignet avec le pouce et l'index.", "Il faut voir le bon côté des choses : si un jour on doit te faire une piqûre et qu'on ne trouve pas de veines sur ton bras, on prendra celle de ta jambe!", "Je vous assure, mon gros orteil est ENORME!", "Tout ce qui tombe dans notre territoire est à nous."...

Ce week-end, mon appareil fit une indigestion de photos en rafales, mais ça valait le coup : en cas de coup de blues, HOP je regarde Marie courir telle une folle à liée !

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Ce week-end fut beau. Et c'est un euphémisme...

14 mai 2012

Parfois, on voudrait que le temps s'arrête.

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On a tous l'occasion de vivre, de temps à autre, des journées fabuleuses. Je parle de ces journées, où nous sommes entourés par des gens que nous aimons, faites de chants, de rire, de discussions animées, de petits plats préparés avec amour à partager... Une chose est sûre : la magie de l'abbaye de Collobrière, ou "Chartreuse de la Verne", a opéré sur tout le monde.

Rébecca et Damien, marmonnant au premier abord, ont été emportés par tout cet amour ambiant, Charles, comme d'habitude, avait faim ! Mais se moquait gentiment de tout le monde avec son joyeux "trop salé" ! Et la salade de fruit Charles ? Trop salé ! Mickaël qui s'endort juste après avoir mangé. Les femmes qui sont en extase devant chaque trésor de l'abbaye, même le plus improbable ! Les valeureux marcheurs, qui sont en mal de sport se dépêchent de terminer la visite afin de mieux profiter de la nature environnante ! Et Bertrand qui mange des fourmis, parce qu'elles ont un petit gout acidulé !

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 Et Evan, ce petit est un roman à lui tout seul. Découvrant sa vocation, à savoir devenir photographe, il courait en tout sens afin d'immortaliser de son objectif chaque recoins... De plus, il est l'illustration parfaite de la sociabilité. Sans crainte, sans gêne, sans complexe, il s'avançait vers les inconnus, pointait son appareil, disait "photo" et CLING ! Et voilà qu'il repart, souriant, fier de son cliché ! Evan est un hymne à la joie.

9 mai 2012

J'ai envie d'écrire, pas vous ?

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C'est officiel, le soleil est de retour parmi nous. Le printemps et ses belles couleurs prennent toute la place, et nous en mettent plein les yeux. Les paysages sont colorés, plein de vie et de gaieté.
Dès que l'occasion se présente, je file au soleil afin de refaire le plein de vitamine D !

Chou s'en donne à coeur joie ! Elle se roule dans la terre pour montrer sa joie, et ne fait qu'une bouchée de ces pauvres lézards, qui vont bientôt ne plus oser pointer leur petit bout de nez.

Il est vrai que le soleil embellit tout. Tout semble plus clair, plus propre, plus accueillant... Le printemps est vraiment la plus belle des saisons, la plus enthousiasmante, celle qui nous met du baume au coeur... Le printemps est la saison de l'espoir. Tout paraît possible.

C'est le printemps, la vie est belle.

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